Le parcours chronologique et thématique entraîne le visiteur du mythe de l’innocence hérité des Lumières à l’enfant soldat, des princes maudits aux orphelins, des travailleurs aux génies en passant par une grande galerie de portraits peints, sculptés ou photographiés.
Elle éclaire les rôles assignés à l’enfant et ses représentations artistiques. Cette exposition repose sur un dialogue fécond entre les arts académiques (peinture et sculpture) et le médium nouveau qu’est alors la photographie dans la société française de 1790 à 1850.
Ce demi-siècle de l’histoire de France encore peu étudié, très mouvementé sur les plans politique et philosophique, est aussi une période de formidable fermentation artistique. À côté de grands noms incontournables de la période (Eugène Delacroix, Théodore Géricault, Anne-Louis Girodet, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Camille Corot, Pierre-Jean David d’Angers, James Pradier ou encore Honoré Daumier), l’exposition met en avant des artistes souvent méconnus parce que féminines ou éloignés des cercles parisiens (Auguste de Châtillon, Jeanne-Elisabeth Chaudet, Sophie Feytaud-Tavel), ainsi que des œuvres inédites ou peu présentées.
En savoir plus : https://www.musba-bordeaux.fr
Du jeudi 10 juillet au lundi 3 novembre 2025.
Sophie Barthélémy, directrice du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, commissaire générale de l’exposition.
Interview réalisée par Frédéric Dussarrat