Des personnages attachants qu'on n'oublie pas, des scènes désopilantes, des dialogues qui vous font éclater de rire. Et dans le fond, une critique sociale qui donne à réfléchir sur ce que deviennent nos parents et grands-parents lorsqu'ils ont perdu leur autonomie.
Dans une résidence pour personnes âgées, trois vieilles dames de quatre-vingts, quatre-vingt-cinq et cent ans, remâchent des idées de vengeance contre des hommes qui les ont maltraitées : l'une un mari pervers, l'autre un voisin qui a tué son chien, la troisième un gendre qui lui a pris sa maison. Les histoires du passé et les élucubrations meurtrières s'entremêlent aux parties de scrabble, promenades dans le parc, séances de kiné, bisbilles avec l'aide-soignante, repas infects, décès d'un voisin de chambre, en bref tout ce qui fait le quotidien des résidents. On rit la larme à l'œil, on s'indigne, on se révolte…
Conjuguant récit à énigmes, comédie et satire sociale, Marie Laborde décrit, dans un style limpide et avec un humour décapant, les aléas du grand âge. Après avoir signé plusieurs romans dans les années 1970 à 2000, parmi lesquels Violette sur cour (Éditions Libres/Hallier, 1978), Bébé d'amour (Stock, 1979) ou Le Poids du cartable (Albin Michel, 1996). Marie Laborde a pris un long congé de l'écriture. Elle revient aujourd'hui avec Si belles en ce mouroir, né de ses propres observati
Editions François Bourin
En savoir plus : https://www.bourin-editeur.fr
Écoutez Marie Laborde.
Interview réalisée par Frédéric Dussarrat